TON FRÈRE QUE VOILÀ

dimanche 10 mars 2013

Une parabole ? Une histoire seulement ? Mais pleine de messages. Le papa a deux fils, l'un désire tout de suite son héritage et va le dépenser dans la bamboche ; l'autre reste là à aider la famille. Le fils qui a quitté, après avoir tout dépensé, a encore besoin de sous. Il se résigne à des travaux indignes et bas mais il pense à son père : "Tant d'ouvriers chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! Je vais retourner chez mon père, et je lui dirai : Père, j'ai péché contre le ciel et contre toi." Et le père aussi pense à son fils : "Comme il était encore loin, son père l'aperçut et fut saisi de pitié ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers." Et c'est la fête avec ce fils revenu à la maison. Mais l'autre garçon trouve cela injuste et le père dit cette parole, en reproche à l'amour fraternel qui a quitté le cœur de ce 2e enfant : "TON FRÈRE QUE VOILÀ était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé !" FÊTONS !

Sous le chaud soleil de ce dimanche, je regarde mes enfants, je regarde les parents et leurs enfants et comme le père de la parabole, je leur dis mon amour, je leur offre le pardon de leurs fredaines. Je dis aussi, à mon Père qui m'attend, que je l'aime et je lui demande pardon de mon péché. Et je fête !

(Lire le texte en Lc 15, 1-3.11-32, ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 10 mars 2013, 4e dim. Carême, année C.)





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