jeudi 3 janvier 2013
Il y a des expressions apprises, il y a longtemps, et qui trottent encore dans nos esprits. Elles disent ce qu'elles disent. Jean Baptiste, utilise ainsi l'une d'elles : "Voici l'Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde." Il parle de Jésus, celui qui vient "Derrière moi" bien que "avant moi il était". Seule gymnastique temporelle ou profonde intériorisation sur Dieu présent depuis les origines ? Jean Baptiste doit faire connaître cette personne de Jésus en la présentant comme le Messie attendu par Israël. "L'homme sur qui tu verras l'Esprit descendre et demeurer, c'est celui-là qui baptise dans l'Esprit Saint.' Oui, j'ai vu, et je rends ce témoignage : c'est lui le Fils de Dieu".
Jésus se présente encore et toujours à moi dans cette présence divine que j'ai souvent peine à discerner, comme les Juifs de l'époque. Pourtant, cet enfant de Bethléem, ce jeune adolescent de Nazareth, ce prédicateur sur les routes de Galilée, c'est encore lui que je découvre, que je trouve sur ma route lorsque je partage l'amour, la tendresse, l'amitié, la compassion. L'Esprit descend encore pour m'éclairer. Vais-je lui faire une place ?
(Lire le texte en Jn 1, 29-34 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 3 janvier 2013)
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