SAVOIR REMETTRE

jeudi 20 septembre 2012

Il y a des attitudes, des comportements qu'on apprend quand on est jeune, dans nos premières années. Quand on commence à raisonner davantage, on en acquiert d'autres, dont celui de juger ce qui ne nous semble pas éclairé par notre seule lumière. L'évangile d'aujourd'hui donne l'exemple de cela. Un homme, un pharisien, invite Jésus à un festin. Une femme, pécheresse, se glisse aux pieds de cet invité de marque, elle pleure ses péchés et parfume les pieds de Jésus. "Tout en pleurs, elle se tenait derrière lui, à ses pieds, et ses larmes mouillaient les pieds de Jésus. Elle les essuyait avec ses cheveux, les couvrait de baisers et y versait le parfum". Simon, l'hôte a tôt fait de juger, non la femme, mais Jésus que l'on dit prophète… il devrait savoir l'état de cette dame… Jésus, dans une courte histoire lui demande qui doit le plus aimer le maître qui remet les dettes. "Tu vois cette femme ? Je suis entré chez toi, et tu ne m'as pas versé d'eau sur les pieds ; elle, elle les a mouillés de ses larmes et essuyés avec ses cheveux. Tu ne m'as pas embrassé ; elle, depuis son entrée, elle n'a pas cessé d'embrasser mes pieds. Tu ne m'as pas versé de parfum sur la tête ; elle, elle m'a versé un parfum précieux sur les pieds". Avec cette dame pécheresse, je me présente aux pieds de Jésus pour lui montrer mon amour, mon affection, ma détermination à orienter ma vie vers lui, vers les autres, vers son message évangélique.

(Lire le texte en Lc 7, 36-50 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 20 septembre 2012)





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