dimanche 26 août 2012
Le Québec passe pour être très tolérant (trop penseront d'autres). On se laisse facilement embobiner, entourer par des idées nouvelles et on n'hésite même pas à les mettre dans son vocabulaire et dans sa pratique. Cette ouverture fait partie des accommodements que nous croyons nécessaires pour vivre en paix. Les Juifs du temps de Jésus ne nous ressemblaient pas : "Jésus avait dit dans la synagogue de Capharnaüm : Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle. Beaucoup de ses disciples, qui avaient entendu, s'écrièrent : Ce qu'il dit là est INTOLÉRABLE, on ne peut pas continuer à l'écouter !" Et, ils sont partis. Même des disciples s'en vont. "Alors Jésus dit aux Douze : Voulez-vous partir, vous aussi ?
Simon-Pierre lui répondit : Seigneur, vers qui pourrions-nous aller ? Tu as les paroles de la vie éternelle". Voilà ma vie, notre vie : suivre Jésus car il est la Vie ou bien virer le dos à ses paroles choquantes, INTOLÉRABLES. Ce moment des élections, de conflits sociaux, de retour en classe, de fin de vacances ne pourrait-il pas être une occasion de redire à Jésus : "Seigneur, vers qui pourrions-nous aller ?"
(Lire le texte en Jn 6, 60-69 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 21e dimanche, 26 août 2012)
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