samedi 10 mars 2012
Qui ne se rappelle pas cette belle parabole du fils prodigue ? Il a tout chez lui mais il demande sa part d'héritage et s'en va la gaspiller. Réduit à garder les pourceaux, il "réfléchit : 'Tant d'ouvriers chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! Je vais retourner chez mon père, et je lui dirai : Père, j'ai péché contre le ciel et contre toi. Je ne mérite plus d'être appelé ton fils. Prends-moi comme l'un de tes ouvriers". Le père l'accueille, fête grandement, somptueusement. Arrive son frère, surpris de ce banquet donné par son père. Il est jaloux, mais son père lui dit "Mon fils, ton frère était perdu, il est retrouvé." Qu'elle est grande la joie du père, qu'il est grand le repentir du fils prodigue.
Seigneur Jésus, j'aime bien bamboché moi aussi. Les chemins détournés qui m'éloignent facilement de ta Loi, je les connais bien ; les sentiers crochus qui serpentent dans mon égoïsme, dans ma paresse, dans mon orgueil, j'aime bien m'y promener. Mais je te vois toujours, au loin, prêt à me recevoir malgré mes écarts de conduite. "Fais du feu dans la cheminée", je reviens chez toi ! Pardonne-moi, accueille-moi !
(Lire le texte en Lc 15, 1-3.11-32 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 10 mars 2012)
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