mardi 16 avril 2024
On a toutes et tous rencontré de ces gens que l'on disait : grand parleur, petite faiseur ! Aujourd'hui, on juge une personne sur des actions accomplies, réalisées, achevées et pas seulement pensées dans le rêve. C'est encore et toujours vrai : on juge un arbre à ses fruits.
Voilà ce qui préoccupe les Juifs, contemporains de Jésus. Ils voient, ils entendent, ils espèrent, mais ils ne croient pas que ce Jésus de Nazareth est le Fils du Père, le Messie annoncé par les Prophètes. Ils lui disent ouvertement leur non-adhésion : "Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire ? Quelle œuvre vas-tu faire ?" Et Jésus leur parle sur un autre niveau, celui de l'éternité alors qu'ils pensent au jour le jour. Ils ont mangé du pain et Jésus leur dit : "c’est mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel. Car le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde." Est-ce là l'œuvre attendue ? Jésus reprendra ses explications en allant au-delà de la manne de l'Exode pour projeter dans une vie éternelle : "Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif."
Ce mystère est grand chantera Thomas d'Aquin ; ce mystère est à découvrir chaque jour car il est la vie, car il est ma vie ; ce mystère du Christ, Pain de vie, c'est ma vie, c'est son œuvre qu'il fait pour moi.
(Lire le texte en entier dans AELF.org, Jn 6, 30-35, 16 avril 2024)
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