CEUX QUI MÉPRISENT LES AUTRES

samedi 9 mars 2024

Depuis des temps immémoriaux, il y a ce genre de personnes : moi je ne suis pas comme… je ne fais pas comme… je ne me vêts pas comme… Et ça arrive jusqu’à nous, jusqu'à moi peut-être… parfois !

Jésus voit bien ces gens qui se pavanent dans le temple de son Père ; il raconte alors une histoire qui met en vedette, un riche pharisien et un publicain (collecteur d'impôt). "Le pharisien se tenait debout et priait en lui-même : Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes". Et il se félicite de ses bons gestes, de ses bonnes intentions. "Le publicain, lui, se tenait à distance et n’osait même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis !" Deux magnifiques descriptions, deux portraits esquissés en peu de mots, pourrions-nous penser. Mais par-delà cette pièce littéraire, il y a l'humain pardonné, justifié, comme Jésus le dira : "quand ce dernier redescendit dans sa maison c’est lui qui était devenu un homme juste."

Je m'arrête ici. François, notre Pape, nous rappelle souvent de corriger notre vision de la personne humaine : il y a Jésus, les autres et moi… il y a ceux et celles qui font vivre, et il y a ceux et celles "QUI MÉPRISENT LES AUTRES". Comme l'énonce le dicton populaire : "La langue a tué plus de personnes que la fourchette."

(Lire le texte en Lc 18, 9-14 ou aller à www.aelf.org, 9 mars 2024)



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