samedi 24 février 2024
Les rôles de filiation, de paternité, de maternité, sont appuyés, de nos jours, par la science génétique. Il y a des signes évidents qui durent et durent dans le temps. Pensons à certains meurtriers que l’on retrouve après bien des années…l’ADN !
Pour les chrétienNEs, il y a cette même marque qui dure et perdure, qui persiste dans le temps. Jésus nous en parle dans cet évangile de ce samedi : « Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent, afin d’ÊTRE VRAIMENT LES FILS de votre Père qui est aux cieux. » On nous demande l’impossible, serait-on porter à clamer bien fort ; nos ennemis, nos persécuteurs, on devrait penser du bien pour eux ? La réponse vient aussi de Jésus et de son Père : « car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, il fait tomber la pluie sur les justes et sur les injustes. » La bonté, le pardon, la longanimité, la bienveillance, ça n’a pas de couleurs ! C’est ainsi que, dans le Royaume, on doit dépasser les barrières génétiques de notre ADN, aller au-delà de la surface épidermique. Encore ici, la limite permise est le sans limites : « Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait. »
Peut-être que je me sens incapable de passer tous ces stages, peut-être que je sais que je ne réussirai jamais à atteindre cette perfection, mais je sais qu’il est là Jésus pour m’aider, chaque jour, à faire un pas sur ce chemin. Je lui redemande de m’accompagner.
(Lire le texte en Mt 5, 43-48 ou aller à www.aelf.org, 24 février 2024)
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