vendredi 27 janvier 2012
Dans un recoin de notre instinct humain, il reste ce goût pour la nature. On aime manger nature, boire nature, se retrouver dans la nature, faire du camping sauvage… Jésus avait embauché à sa suite plusieurs hommes simples (des ouvriers de la pêche), et il parlait à des foules dont la vie était proche de la nature. C'est ce qui fait qu'aujourd'hui on a deux belles petites histoires collées sur la nature. "Nuit et jour, qu'il (le semeur) dorme ou qu'il se lève, la semence germe et grandit, il ne sait comment". Et cette autre : "À quoi pouvons-nous comparer le règne de Dieu ? Par quelle parabole allons-nous le représenter ? Il est comme une graine de moutarde." Je ne suis pas né à la campagne et je n'ai pas le pouce vert… alors !!! Mais j'aime ces comparaisons qui m'indiquent qu'il y a toujours une vie qui se cache même dans le plus petit, dans le plus inédit. La vie bouge toujours. Regardez une photo prise lors de votre naissance et regardez-vous en ce moment !
Seigneur Jésus, quand je passerai devant mon jardin, je penserai que tu es la vie qui le fait croître et qui me fait grandir aussi. Quand je regarderai les flocons de neige virevolter dans le vent, je prierai en sachant que ton pouvoir créateur est sans limites et que tu m'aimes autant, et même plus, que ces milliards de cristaux différents que je tasserai avec ma pelle. Quand je regarderai la nature, ses arbres, ses fleurs, ses animaux, ses oiseaux, même ses pissenlits coquins que je combats sur ma pelouse, je comprendrai que tu fais tout pour la joie de l'homme. Quand je verrai mon frère, ma sœur, j'essaierai de les aimer comme tu aimes ta nature, ta création.
(Lire le texte en Mc 4, 26-34 ou alelr à http://www.aelf.org/office-messe, 27 janvier 2012)
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