mardi 29 août 2023
Un verbe qui se décline en exprimant son désir présent, une action passée et même une espérance. Nous vivons cela selon notre cheminement personnel, de circonstance, je dirais.
Justement, la fête liturgique du martyre de Jean le Baptiste nous rappelle de savoir mesurer nos désirs, nos paroles, nos espérances. À l'anniversaire d'Hérode, la fille d'Hérodiade danse merveilleusement devant le roi et ses convives lors d'une fête. La bonne chère et le vin, le savoir-faire de la jeune fille font perdre la tête au roi : "Demande-moi ce que tu veux, et je te le donnerai," dira-t-il à la jouvencelle. Étonnée, insouciante, elle consulte sa mère à qui Jean le Baptiste reproche son mariage avec Hérode. Poussée par sa maman, elle dira au roi Hérode : "Je veux que, tout de suite, tu me donnes sur un plat la tête de Jean le Baptiste." L'Évangile ajoute : "Le roi fut vivement contrarié; mais à cause du serment et des convives, il ne voulut pas lui opposer un refus." Le roi n'avait pas mesuré ses émotions, ni ses paroles. Jean le Baptiste fut décapité et la tête remise à Hérodiade par sa fille.
JE VEUX ! il faut mesurer ce que l'on VEUT… a-t-on un vouloir qui fond après l'émotion ? a-t-on une volonté qui durera toute la longueur de la vie ? Dire que JE VEUX Jésus dans ma vie, ça engage vraiment!
(Lire le texte en Mc 6, 21-29 ou aller à www.aelf.org, 29 août 2023)fin article - 476 affichages depuis le 29 Aug 2023