vendredi 28 juillet 2023
Quand on est pris en défaut, les bonnes raisons pleuvent pour justifier notre conduite. Nous avons alors une facilité d'invention qui vaut celle des personnes soucieuses d'améliorer notre avenir par des nouveautés.
Jésus quand il explique la parabole du semeur apporte des images pour faire comprendre notre attitude devant sa Parole ; il trouve dans notre esprit DE BONNES RAISONS pour ne pas recevoir sa Parole de Vie. Le bord du chemin c'est quand "le Mauvais survient et s’empare de ce qui est semé dans son cœur". C'est déjà plein et la Parole ne trouve pas d'endroit où se déposer. Le sol pierreux, c'est "l’homme d’un moment". La Parole est là parmi toutes ces pierres, ces autres désirs, ces autres pensées, ces autres occupations ; on ne s'en occupe pas, ou seulement un instant ! La terre où poussent les ronces, c'est celle du "souci du monde et [de] la séduction de la richesse". Quand la Parole est entendue, reçue, vécue pour un instant, il y a trop d'autres choses à faire, à vivre. Enfin la bonne terre est celle de "celui qui entend la Parole et la comprend ". Bien malgré moi, toutes CES BONNES RAISONS vivent là, avec moi, en moi, chaque jour. Mais ce qui compte c'est que le jardinier ne cesse jamais de m'envoyer la semence de sa Parole et il ne cesse jamais de m'aider à la faire germer si petit soit le terrain.
(Lire le texte en Mt 13, 18-23 ou aller à www.aelf.org, 28 juillet 2023)
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