COMME LES AUTRES

samedi 18 mars 2023

Ah oui ! nous avons souvent ce besoin de nous comparer aux autres… et disons-le plutôt à cause de leur non-fonctionnement que pour le bien. Nos éducateurs et éducatrices proposaient cette même comparaison mais pour le bien, cette fois-là.

Jésus voit cela dans la vie, surtout qu'il va prêcher, parler au temple souvent. Ce dont il parle, cette parabole qu'il raconte, il l'a vu. Deux hommes, un pharisien et un publicain sont là dans la salle et ils font leurs prière personnelles. Le premier parle avec ostentation et fait résonner sa prière tout en disant : "Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas COMME LES AUTRES hommes." Et il énumère ses différences, ses avancées sur le chemin de la fidélité à Dieu. Surtout, il regarde le publicain et jette un regard de mépris sur ce pécheur : "ou encore comme ce publicain." Ce dernier est prostré, il s'excuse presque d'arriver là devant son Dieu, il sait sa faute, il la vit : "Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis !" Le plus juste, dira Jésus, est celui qui a reconnu sa condition de pécheur : "ce dernier redescendit dans sa maison, c’est lui qui était devenu un homme juste."

Dans notre civilisation de la grandeur, de la valorisation personnelle, du succès, de la réussite, je me rappelle que dans le Royaume, l'ordonnance est différente : "Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé."

(Lire le texte en Lc 18, 9-14 ou aller à www.aelf.org, 18 mars 2023)



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