jeudi 9 mars 2023
La société contemporaine comporte encore ces deux classes économiques : il y a ceux qui possèdent et ceux qui n'ont rien ou presque. Les uns font fructifier leurs gains, les autres leur apportent de l'eau au moulin. Caricature bien grossière car les demi-teintes existent bien plus que ces deux tons seulement.
Jésus divise ainsi les deux acteurs de son histoire pour bien montrer les divers comportements vers le salut. Il y a ce riche qui se pavane, mange bien, méprise le non-possédant, mais qui, comme tous les humains, meurt un jour. "Le riche mourut aussi, et on l’enterra". Et il y a ce pauvre, que l'on identifie par un nom, "Lazare", malade, couvert de plaies et que seuls les chiens soulagent. "Mais les chiens, eux, venaient lécher ses ulcères". Le riche, malgré ses biens abondants, ne peut rien dans l'autre vie. Ses demandes de soulagement des tourments, ses requêtes pour avertir sa famille, rien ne peut se faire car "un grand abîme a été établi entre vous et nous", et "quelqu’un pourra bien ressusciter d’entre les morts : ils ne seront pas convaincus". À la mort, une fois qu'on a choisi, on reste là où on est. Le Paradis se gagne, se vit, au jour le jour quelle que soit notre condition sociale. Ce qui nous y conduit c'est l'amour, la mansuétude, la compassion envers le prochain. C'est le message de Jésus, c'est sa Bonne Nouvelle.
(Lire le texte en Lc 16, 19-31 ou aller à www.aelf.org, 9 mars 2023)fin article - 576 affichages depuis le 9 Mar 2023