samedi 4 février 2023
On a eu, il y a quelques mois, tout ce troupeau de vaches qui ont sauté la clôture pour s'en aller errer ici et là. Les recherches les ont dépistées mais elles refusaient de revenir à l'étable. Après plusieurs tentatives, par petits groupes, on a réussi à les rentrer au bercail. UNE BREBIS SANS BERGER.
Jésus emploie cette comparaison parce que les gens vont et viennent avec lui : "ceux qui arrivaient et ceux qui partaient étaient nombreux, et l’on n’avait même pas le temps de manger." Évidemment que sa Parole entraîne, que ses gestes de guérison sont recherchés. Mais il y a plus que cette apparence, que les sons, que les bons mots, il y a la personne divine qui est là pour sauver les pécheurs, pour rassembler les brebis égarées de la maison d'Israël, ont dit les prophètes. Quand on le voit monter dans une barque, au bord du lac, on comprend qu'il ira ailleurs, "sur l'autre rive" et on le recherchera, on le suivra. Jésus les voit en arrivant et "saisi de compassion envers eux, parce qu’ils étaient comme des BREBIS SANS BERGER, […] il se mit à les enseigner longuement."
Comme les apôtres, il faut prendre du temps, "à l'écart", pour vivre avec Jésus. Les brebis sont là, elles ont besoin de notre parole, la sienne, celle qui nous fera vivre à son rythme, celle qui fera battre notre cœur à l'unisson du sien. Comme dans le programme télévisé, LA VOIX, disons : "JE TE VEUX Jésus."
(Lire le texte en Mc 6, 30-34 ou aller à www.aelf.org, 4 février 2023)
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