mercredi 23 novembre 2011
Le temps des Fêtes est l'occasion de se réunir en famille, entre amis, entre collègues de bureau, de travail. La fête, c'est dans nos gènes québécois. On a hérité, de nos ancêtres, ce goût du rassemblement, de la réjouissance souvent spontanée. Mais il arrive que des événements inattendus viennent troubler les festivités : un orage, un accident, un plat gâché, un fêtard éméché… Balthazar, fils de Nabucodonosor faisait aussi un grand festin avec la vaisselle volée au Temple, en Israël. Tout le monde se réjouissait, mangeant, buvant, dansant, parlant, mais une main invisible vient tracer des mots sur les parois de la salle. Le roi s'inquiète de ces mots qu'il ne comprend pas. Encore une fois Daniel est appelé pour donner le sens de "Mené, Mené, Téqel, Ou-Pharsine". Après avoir rappelé au roi comment il avait désacralisé des objets réservés au culte, Daniel ajoute : "Et voici l'interprétation de ces mots : Mené (c'est-à-dire : compté) : Dieu a compté les jours de ton règne et y a mis fin ; Téqel (c'est-à-dire : pesé) : tu as été pesé dans la balance, et tu as été trouvé trop léger ; Ou-Pharsine (c'est-à-dire : partagé) : ton royaume a été partagé et donné aux Mèdes et aux Perses." Dieu arrivera-t-il dans notre festin comme un pique assiette pour nous dire ces mêmes mots ? Dieu saura-t-il nous trouver respectueux de ses lois, des choses sacrées, du culte qu'on doit lui rendre ? Dieu nous reconnaîtra-t-il dans le pauvre que l'on a écouté, pansé, servi, guéri ?
(Lire le texte en Dn 5, 1-6.13-14.16-17.23-28, ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 23 novembre 2011)
JE PRIE
QUAND J'AI FRAPPÉ A TA PORTE Paroles et musique : Robert Lebel
1. Quand j'ai frappé à ta porte une nuit,fin article - 4861 affichages depuis le 23 Nov 2011