dimanche 2 janvier 2022
Cette année, les événements se bousculent dans la liturgie. À peine l'année est-elle commencée que nous sommes projetéEs à l'Épiphanie, la visite des mages de l'Orient : "Nous avons vu son étoile à l’orient et NOUS SOMMES VENUS."
J'aimais bien et j'aime encore ce petit côté exotique des mages. Leurs habits, les chameaux ; folklore que tout cela, car il y a surtout leur détermination à rencontrer celui vers qui l'étoile les conduit. Ils affrontent les routes, ils se renseignent auprès des gens, des chefs : "Où est le roi des Juifs qui vient de naître ?" Hérode rassemble les chefs religieux qui lui indiquent, selon les Écritures, que c'est Bethléem, la ville choisie pour le Sauveur, le Roi à naître : "Et toi, Bethléem, terre de Juda, tu n’es certes pas le dernier parmi les chefs-lieux de Juda, car de toi sortira un chef, qui sera le berger de mon peuple Israël." Ils repartent, guidés par l'étoile qui vient de réapparaître. Enfin ils voient le Messie : "ils se réjouirent d’une très grande joie. Ils entrèrent dans la maison, ils virent l’enfant avec Marie sa mère." On connaît la suite avec leurs cadeaux et leur signification. Tout cela semble si simple !
Jésus me guide aussi vers lui, vers les autres. Il y a des étoiles qui m'appellent, m'enseignent la route, me montrent le bien à faire… encore faut-il que, moi aussi, je quitte mon confort, comme les mages. Jésus me demande de marcher dans ses certitudes, dans ses opinions, ses désirs. Suis-je un bon mage ?
(Lire le texte en Mt 2, 1-12 ou aller à www.aelf.org, 2 janvier 2022)
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