samedi 29 octobre 2011
La mémoire est la faculté d'oublier, dit-on de manière humoristique. Que de choses nous connaissons ! Que de choses nous oublions ! J'ai même vu des gens acheter des objets qu'ils possédaient déjà pensant qu'ils ne les avaient pas. Distraction ? Oubli ? Besoin d'acheter ?
Dieu, dans sa grande science, dans son immense bonté, ne saurait se détourner de ses promesses. Saint Paul, en s'adressant aux Romains, dresse une suite de relâchements du peuple vis-à-vis Dieu, mais celui-ci reste dans la ligne de son plan premier : "Dieu n'a pas rejeté son peuple, que depuis toujours il a connu." Pièges, endurcissements, éloignements, oublis, esclavages, "Israël a-t-il trébuché pour ne plus se relever ? Non, bien sûr ! Mais c'est à sa faute que les païens doivent le salut ; Dieu voulait le rendre jaloux".
On entre dans un mystère, un mystère qui nous fait jouer avec l'oubli et le retour, la course effrénée vers Dieu et la quasi négation, l'amour brûlant, jaloux et la tiédeur presque de glace. Oui, "Les dons de Dieu et son appel sont irrévocables".
(Lire le texte en Rm 11, 1-2a.11-12.25-29 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 29 octobre 2011)fin article - 1650 affichages depuis le 29 Oct 2011