DE LA BONNE TERRE

samedi 18 septembre 2021

Quand on décide de faire un petit jardin, d'avoir quelques plates-bandes devant sa maison, d'enjoliver les pièces de son chez-soi avec des plantes, on comprend cette parabole de Jésus : la semence et les terres d'accueil.

On l'a souvent entendue cette parabole ; on a souvent reçu ses explications, tellement qu'on est portés à ne plus l'écouter totalement, de la première majuscule au point final. Les 4 terrains, le geste du semeur, les résultats de la croissance selon les terres où la semence tombe. On s'applique cela ou on en fait une extrapolation vers son voisin, sa voisine, peu croyantE, peu pratiquantE… des terres différentes de la mienne. L'explication donnée aux disciples, dans la seconde partie, m'interpelle davantage que cette semence arrivant ici et là et fructifiant selon la BONNE TERRE rencontrée. La 2e partie dépeint ce que je fais, mes états d'âme, mes efforts. On y parle du diable qui arrache la Bonne Parole ; il y a ceux et celles qui sont des feux de paille devant une Bonne Parole ; puis il y a ces gens chez lesquels la Parole voisine les plaisirs, les richesses ; enfin les personnes au cœur bon et généreux qui font des efforts pour entretenir LA BONNE TERRE afin d'y accueillir la Bonne Parole.

C'est l'automne ou presque ! C'est le temps des récoltes mais aussi le temps de préparer les endroits où je planterai, sèmerai au printemps. C'est le temps de me mettre en creux pour recevoir la Bonne Parole dans DE LA BONNE TERRE.

(Lire le texte en Lc 8, 4-15 ou aller à www.aelf.org, 18 septembre 2021)





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