samedi 5 juin 2021
Cette rencontre de Jésus, alors qu'il enseigne dans le Temple, a quelque chose qui me plaît. C'est surtout la venue de cette veuve, qui comme chacunE de nous, paie une obole à Dieu présent dans sa maison.
Tous ils ont vu "Beaucoup de riches (qui) mettaient de grosses sommes" dans le Trésor. Une façon de retourner à Dieu les largesses dont il les comble. Ils font bien. Mais quand Jésus vit cette dame, "Une pauvre veuve (qui) s’avança et mit deux petites pièces de monnaie", alors il rassemble ses disciples et leur dit : "cette pauvre veuve a mis dans le Trésor plus que tous les autres." Et il explique que les premiers avaient mis leur superflu alors qu'"elle a mis tout ce qu’elle possédait, TOUT CE QU’ELLE AVAIT pour vivre." On comprend toute l'affection et l'attention qui entouraient les veuves dans ce 1er testament, mais l'humain a aussi la faculté d'oublier, de regarder au-delà de son jardin, de voir la misère de l'autre quand lui, il vit dans le bien-être. Ça, ça me ressemble, pas vrai ?
Prier quand tout va bien, c'est facile, je peux mettre de grosses sommes, de longues prières, à haute voix, bien audibles, bien vues !!! mais prier dans un moment creux, sans appétit, avec rien d'autre que mon RIEN, ça, c'est plus difficile. Pourtant c'est là que je mets TOUT CE QUE J'AI, comme la veuve, et c'est là dans ce creux que Dieu vient me rencontrer.
(Lire le texte en Mc 12, 38-44 ou aller à www.aelf.org, 5 juin 2021)
fin article - 721 affichages depuis le 5 Jun 2021