mercredi 2 juin 2021
Ces vaines discussions qui parsèment les rencontres de Jésus avec les chefs religieux sont tout de même éclairantes pour nous. Alors que le Seigneur discute avec les sadducéens présentés comme "ceux qui affirment qu’il n’y a pas de résurrection", Jésus et son Père se montrent comme le Dieu de la vie. Eh oui, une veuve, selon la loi du lévirat, épousera les 7 frères de la famille, sans avoir de descendance. Le piège arrive : "À la résurrection, quand ils ressusciteront, duquel d’entre eux sera-t-elle l’épouse ?" Jésus leur répond qu'ils ont mal lu les Écritures car Dieu a dit de sa vie au ciel, en parlant à Moïse, devant le buisson ardent : "Moi, je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob ? Il n’est pas LE DIEU des morts, mais DES VIVANTS. Vous vous égarez complètement."
Difficile à comprendre car notre enveloppe charnelle, notre esprit cartésien est habitué au concret, au réel. Dans la vie éternelle, le corps disparaît pour laisser place à l'esprit, le principe de la vie. Comme nous le professons dans le Credo, "je crois en la résurrection de la chair", nous comprenons que cela sera dans une forme spirituelle, encore inconnue de nous. Ce que nous croyons, c'est que nous serons avec LE DIEU DES VIVANTS, hors des contingences terrestres, charnelles, hors de nos mesures scientifiques, mathématiques. Oui, je crois en ce DIEU DES VIVANTS qui me fera vivre toujours, avec lui.
(Lire le texte en Mc 12, 18-27 ou aller à www.aelf.org, 2 juin 2021)fin article - 709 affichages depuis le 2 Jun 2021