JOURNÉES MONDIALES DE LA JEUNESSE: les catéchèses
 

Les journées de la catéchèse ont débuté mercredi matin, le 17 août. Elles se donnent dans 262 lieux différents, constitués en majorité d’églises, d’écoles et d’édifices publics. On peut les suivre dans au moins 35 langues parmi lesquelles ont priorité : l’espagnol, l’italien, l’anglais,  l’allemand et le français.

Notre groupe s’est rendu à l’église Sacré-Cœur tenue par les Salésiens. Il y avait place pour 500 jeunes et nous nous sommes retrouvés 950 en ce premier jour! Gros problème de logistique…On a alors installé un système de son sur un terrain de jeu attenant à l’école et le Cardinal Sentier, Évêque de Créteil, a présidé l’enseignement. Celui-ci portait sur «Affermis dans la foi». Un bon pédagogue, humoristique, attentif aux jeunes et capable de les dynamiser. Il a mis l’accent sur le don de la foi, sa congruence avec la science, les moyens de la nourrir et l’importance de la dire et de la célébrer en Église.

Suite à cet exposé, il y eut une période d’échanges par groupes de 10 environ, et ensuite la réponse du Cardinal aux questions des jeunes. Après les réponses et une pause, tous assistent à la messe. Le tout se termine vers 14 heures et nous allons alors faire la queue dans un restaurant pour le dîner.

Jeudi matin, nous nous retrouvons au même endroit pour la deuxième catéchèse présidée par Monseigneur l’archevêque Le Vert, évêque de Quimper. Le cadre général est le même que celui décrit ci-dessus. La catéchèse porte sur le deuxième volet du thème général : «Enracinés dans le Christ». Pour le chrétien, Jésus reste le médiateur, celui par qui nos prières vont au Père. Il a donné sa vie pour nous montrer son amour et il nous invite à le rencontrer, à écouter sa Parole, à fréquenter les sacrements, en particulier l’eucharistie. Un autre évêque qui a l’écoute des jeunes. 

La catéchèse du vendredi était présidée par Monsieur le Cardinal  Laurent Monsengwo Pasinya de Kinshasa, Congo démocratique. Son enseignement portait sur le Crédo. Sa catéchèse a porté essentiellement sur un modèle biblique de la foi en la personne de Nicodème. C’est de nuit qu’il va voir Jésus. Sa foi est encore dans la noirceur.  À partir de ce texte, le cardinal présente quelques questions philosophiques et théologiques. Est-ce que les signes conduisent à la foi ou bien la foi précède les signes? Puis il conclut en insistant sur la foi de l’Église antérieure à la foi des individus. « Enfin, dit-il, la foi donne un sens solide à la vie. Seigneur augmente en moi la foi».

Georges Croteau, f.s.g.


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