mercredi 3 février 2021
Parler, paraître face aux autres, diriger un groupe, cela occasionne des jugements, des interprétations. Et Jésus n'y échappe pas !
Dans une synagogue, il enseigne et les pensées s'extériorisent : "De nombreux auditeurs, frappés d’étonnement, disaient : D’où cela lui vient-il ?" Ils s'expriment sur sa famille, sur ses parents, sur son métier. Cela les surprend, et l'Évangile dit que cela les choque : "Et ils étaient profondément choqués à son sujet." On est choqué par des faits qui arrivent, par des paroles qui blessent, par des postes occupés par des personnes. C'est pour beaucoup de gens, des contemporains de Jésus, un scandale à cause de ses paroles, une indignation car il n'a pas étudié, son père est "charpentier". Sa présence, ses paroles, ses gestes provoquent un choc, comme lorsqu'on frappe deux verres ensemble. Évidemment, le peu de foi des gens nie les miracles, nie les gestes miséricordieux ; il en fit peu d'ailleurs. L'évangile de ce jour se termine avec cette phrase : "IL S’ÉTONNA DE LEUR MANQUE DE FOI."
Les paroles de Jésus, je les lis, je les médite, je les entends ; les gestes de Jésus, je les vois, je peux les vérifier ; la tendresse du cœur de Jésus-Sauveur, je l'expérimente dans ma vie. Faudrait-il que Jésus ait ces paroles pour moi aussi, "IL S’ÉTONNA DE LEUR MANQUE DE FOI" ?
(Lire le texte en Mc 6, 1-6 ou aller à www.aelf.org, 3 février 2021)
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