MAIS EUX SE TAISAIENT

mercredi 20 janvier 2021

On n'aura jamais fini de comprendre les méandres de la loi religieuse d'Israël surtout avec tous ces iotas ajoutés par les chefs religieux. Nous vivons encore une confrontation sur le permis et le défendu le jour du sabbat.

Jésus est dans une synagogue où on a délibérément invité un homme à la main atrophiée "pour voir s’il le guérirait le jour du sabbat", nous dit le texte. Leur ruse est déjouée par ces paroles de Jésus : "Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien ou de faire le mal ? de sauver une vie ou de tuer ?" On aurait eu la réponse facile, pas vrai ? Notre bon jugement aurait vite donné la solution du salut, de la guérison. "MAIS EUX SE TAISAIENT". Un cœur endurci, un coeur sans-cœur ! cela provoqua la colère de Jésus : " Alors, promenant sur eux un regard de colère, navré de l’endurcissement de leurs cœurs, il dit à l’homme : Étends la main. Il l’étendit, et sa main redevint normale."

Je me tais quand je ne veux pas m'impliquer ; je me tais quand je ne veux pas afficher mes convictions ; je me tais pour ne pas perdre ma réputation ; je me tais quand j'ai peur pour ma vie ; je me tais quand…  Oui, je prends le temps de prier mes silences mesquins, mes silences sans-cœur…

(Lire le texte en Mc 3, 1-6 ou aller à www.aelf.org, 20 janvier 2021)





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