dimanche 11 septembre 2011
L'horreur des événements d'il y a 10 ans à New York, en Pennsylvanie, à Washington D.C. soulève encore des émotions pour ceux et celles qui les ont vécus là-bas ou bien pour chacunE de nous, là où nous étions. On sent vite combien cela nous a tous affectés.
Et ce rappel, aujourd'hui, tombe pile avec les textes liturgiques qui nous parlent de PARDON. Calculez : 70 fois sept fois… pour dire "ne jamais arrêter de pardonner". C'est malheureusement difficile pour la personne humaine, non pas d'oublier, mais de pardonner, de passer l'éponge sur l'offense faite, le tort causé. Le nombre 70 X 7 marque bien cette grandeur. Et puis, si on ne pardonne jamais, on se crée un rempart, on s'isole… et on se détruit physiquement, psychologiquement. Ben Sirac voyait clair : "Pardonne à ton prochain le tort qu'il t'a fait ; alors, à ta prière, tes péchés seront remis. Si un homme nourrit de la colère contre un autre homme, comment peut-il demander à Dieu la guérison ?" Aujourd'hui, en écoutant le rappel des événements du 11 septembre 2001, je retourne dans mon intérieur pour y découvrir les coins de rancune, de vengeance, de non pardon et je demande la guérison.
(Lire les textes liturgiques du jour à http://www.aelf.org/office-messe, 11 septembre 2011)
JE PRIE
Seigneur, je pense à toutes ces personnes touchées par les attentats du 11 septembre 2001, je les confie à ton amour.
Seigneur, je pense à ma vie, aux problèmes que je garde en moi sans pardonner, je les offre à ta miséricorde… "Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j'avais eu pitié de toi ?"
Seigneur, je pense à ceux et celles que j'ai offenséEs, fais que leur pardon me rejoigne.
Seigneur, quand je ne voudrai plus pardonner, donne-moi le courage de relire ton Évangile et de sortir ma calculette, "Je ne te dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à soixante-dix fois sept fois".
Seigneur, je me confie à ton pardon miséricordieux.
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