VOUS AUSSI, ALLEZ À MA VIGNE

mercredi 19 août 2020

C'est Félix Leclerc qui disait, je pense, quelque chose comme…"Si vous voulez tuer quelqu'un, laissez-le à ne rien faire …" La lecture de ce jour est le contraire de cette phrase.

Il y a une vigne à vendanger, il y a des ouvriers disponibles ; le "maître d’un domaine […] sortit dès le matin afin d’embaucher des ouvriers pour sa vigne." Le texte annonce aussi qu'il a convenu du salaire de la journée. Plusieurs fois il répète la même embauche : "neuf heures, (…) midi, (…) trois heures, (…) cinq heures", toujours avec la même phrase : "Allez à ma vigne, vous aussi, et je vous donnerai ce qui est juste." Au moins ce maître veut être juste. Les vignerons acceptent forts de la parole de recevoir "ce qui est juste". Au moment de la paie chacun reçoit son dû : "Ceux qui avaient commencé à cinq heures s’avancèrent et reçurent chacun une pièce d’un denier. Quand vint le tour des premiers, ils pensaient recevoir davantage mais ils reçurent, eux aussi, chacun une pièce d’un denier." Évidemment qu'ils n'aiment pas cela et ils le disent mais le maître du domaine dit qu'il a respecté sa parole. Et moi, je reçois aussi la même invitation : "ALLEZ À MA VIE, VOUS AUSSI."

Je prie cette invitation, je prie cette demande de travail. En vivant avec Jésus, on ne chôme pas. Le salaire ? celui même des Béatitudes : le Royaume des cieux !

(Lire le texte en Mt 20, 1-16 ou aller à https://www.aelf.org/, 19 août 2020)





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