CETTE EFFIGIE, CETTE INSCRIPTION

mardi 2 juin 2020

Savoir ce que l'on veut, voilà un premier point dans notre éducation. Le jeune enfant montre ses caprices, de très tôt dans sa vie ; telle purée de légumes, il sait tourner sa langue et remettre la cuillérée au bord de sa bouche… et ça se continue même après l'adolescence… jusqu'à l'âge adulte, pas vrai ?

Les pièges que tendent les Juifs pour embarrasser Jésus sont vite déjoués. Alors qu'on demande à Jésus : "Est-il permis, oui ou non, de payer l’impôt à César, l’empereur ?" après avoir louangé sa droiture, sa vérité, son impartialité, il demande à voir une pièce de monnaie. On le sait droit, juste ; pas une langue de bois lui ! Et c'est la question qui tue : "Ils en apportèrent une, et Jésus leur dit : CETTE EFFIGIE ET CETTE INSCRIPTION, de qui sont-elles ?"  Ces marques sont celles qui identifient l'allégeance d'un peuple. Ayant répondu que cela identifiait César, Jésus les conduit à leur perte : allez, payez vos impôts et plus encore, soyez aussi des fidèles de la Loi. Le Maître et le Seigneur pourrait bien me dire aussi ces mêmes paroles pour me faire savoir ce que je veux… lui, Dieu, moi ? mes choix sont commandés par qui, par quoi ? ma vie balance entre quels pôles, Dieu, moi ?

Quelle EFFIGIE, quelle INSCRIPTION me font vivre ?

(Lire le texte en Mc 12, 13-17 ou aller à https://www.aelf.org/, 2 juin 2020)





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