lundi 4 mai 2020
Rien de plus frustrant pour un chef que de parler dans le vide… ses paroles ne provoquent rien. Hier, Jésus s'est présenté comme le bon pasteur, le vrai berger. Nous continuons aujourd'hui à prier sur cette image, non, sur cette vraie réalité de nos vies : le bon berger sait où trouver les vrais bons pâturages pour ses brebis, son troupeau.
Et il nous parle aussi de tous ces mercenaires, ces faux bergers qui nous environnent. Ils promettent mer et monde, ils annoncent de fausses vérités, ils prônent des expériences qui ne sont pas dans la ligne de la Loi divine, ils suggèrent des paroles qui contredisent la Parole de Dieu. "Le berger mercenaire n’est pas le pasteur, les brebis ne sont pas à lui". Mais Jésus apporte la vraie vie, la vraie nourriture, la vraie conduite, la vraie sagesse ; Jésus cherche à rassembler les brebis qui s'éloignent. Toutes ensemble, toutes les brebis "ELLES ÉCOUTERONT MA VOIX : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur".
C'est ma prière de ce jour : ouvrir mes oreilles pour entendre, écouter et suivre la voix du berger, du bon pasteur, de celui qui me connaît, mieux que moi-même. Fermer mes oreilles aux propos malhonnêtes, aux paroles médisantes… ce sera ouvrir mon cœur à aimer la Vie.
(Lire le texte en Jn 10, 11-18 ou aller à https://www.aelf.org/, 4 mai 2020)
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