jeudi 15 août 2019
C'est toujours embêtant de parler de Marie parce qu'elle est tellement grande et belle que nos mots arrivent à peine à en faire une description adéquate. Et puis, elle est notre mère et parler d'elle c'est tenter d'en dire des banalités comme on le fait dans les compliments à la fête des Mères. Celui qui parle de sa même parle de son cœur, parle avec son cœur affectueux.
Cette assomption de Marie, au ciel, était chose due, oserai-je dire. Comment une personne humaine si bien préparée par la Trinité, si bien éduquée par ses parents dans la religion de leurs pères, si oubliée de sa ville, comment aurait-elle pu mourir et se perdre dans la terre comme chacunE de nous ? Elle, la choisie de toute éternité, devenir cendres et poussière ? Le récit de la messe du jour, celui de la Visitation à sa cousine Élisabeth nous le confirme : "Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ?" Et les enfants qui se saluent dans le sein de leur mère respective ! Et Marie qui répond en louant le Seigneur : "MON ÂME EXALTE LE SEIGNEUR, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse." Savait-elle, Marie, que cette vérité est encore là aujourd'hui ? Merci Marie d'avoir dit oui, chantera un auteur.
Avec Marie, je me joins à ce concert de mercis, de félicitations pour son Assomption. Elle est aussi ma mère et elle voudra me prendre avec elle, près de son Fils, au paradis pour chanter avec elle : MON ÂME EXALTE LE SEIGNEUR.
(Lire le texte en Lc 1, 39-56 ou aller à https://www.aelf.org, messe du jour 15 août 2019)
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