LE SANS-GÊNE RÉCOMPENSÉ

lundi 3 décembre 2018

Les personnalités sont bien différentes. Si d'aucunEs foncent à travers tout, d'autres ont peur de leur ombre. Et il faut souvent avoir le courage et l'audace de demander pour obtenir des renseignements insoupçonnés. Quand je servais de 'guide' dans des expositions, il y avait le petit parcours et le long !

Nous sommes, dans l'évangile de ce jour, face à centurion qui, conscient de sa position de chef, ose, plein de sans-gêne, parler à Jésus et lui avouer son incapacité, sa faiblesse. Il vient rencontrer Jésus, non pas pour son enfant, mais pour son serviteur, (souvent c'étaient des esclaves), "couché, à la maison, paralysé, et il souffre terriblement." Jésus lui dit qu'il ira le guérir, lui-même. Et ce chef d'armée, dans son sans-gêne continue à parler avec Jésus lui disant : "Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri." Ouf ! Il ose dire à Jésus qu'il peut guérir autrement qu'en se déplaçant ; c'est comme s'il suggérait une nouvelle méthodologie à ce guérisseur. C'est un chef romain, un chef d'armée, il sait commander, il sait se faire obéir et c'est son sans-gêne que Jésus récompensera et louera : "chez personne en Israël, je n’ai trouvé une telle foi."

Et si j'osais parler à Jésus de mes problèmes, de mes situations difficiles, de mes désirs, même des plus extravagants, de la sainteté qu'il me promet…

(Lire le texte en Mt 8, 5-11 ou aller à https://www.aelf.org, 3 décembre 2018)




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