lundi 26 novembre 2018
Je ne me souviens plus quel philosophe a dit que le 'moi' était haïssable. Il est vrai que le culte de la personnalité a beaucoup progressé ces dernières années ; qui ne prend pas soin de son corps, de son apparence physique, de sa santé, de sa réputation, de son 'standing' ? Jésus enseigne dans le Temple et il voit ce qui s'y passe.
Une salle du trésor est là pour recueillir les offrandes des fidèles. "Il vit les gens riches qui mettaient leurs offrandes dans le Trésor. Il vit aussi une veuve misérable y mettre deux petites pièces de monnaie". J'ose penser que le geste et l'approche, les habits ne devaient pas être les mêmes. Je me rappelle une personne qui m'a remis une enveloppe avec un chèque substantiel pour la catéchèse. Quelle discrétion dans son don ! Évidemment nous ne devons pas juger l'intérieur mais on peut voir l'extérieur, les attitudes, les comportements. Cette pauvre veuve, nous dit Jésus, "elle, elle a pris sur son indigence : elle a mis tout ce qu’elle avait pour vivre".
Mon JE, ME, MOI est important, c'est ce qui me distingue de l'autre, des autres. Toutefois, il ne doit pas être un engrais de mon orgueil, de ma suffisance, de mon arrogance. JE, ME, MOI c'est ma façon d'imiter Jésus dans son service des pauvres, de petits, des réfugiéEs, des mal-aiméEs.
(Lire le texte en Lc 21, 1-4 ou aller à https://www.aelf.org, 26 novembre 2018)
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