PATIENTE CONVERSION

samedi 27 octobre 2018

Se convertir ! cela nous a seriné les oreilles dans notre jeunesse, dans notre enfance. À tout prix, il fallait devenir SAINT(E), c'est-à-dire SE CONVERTIR. C'est là ce que demandent l'Évangile, les messages de Jésus, la Bonne nouvelle. On y voit comme un virage, un retournement, un changement de voie, de direction.

Les exemples donnés se rapportent à deux événements du temps de Jésus ; celui-ci termine ses courts récits en disant : "Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même." Une manière de nous apeuréEs ? Non, c'est un rappel que ce changement est important dans ma vie personnelle. Et comme pour montrer la patience de Dieu, Jésus prend, en exemple, le figuier protégé par un jardinier : "Maître, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier. Peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir. Sinon, tu le couperas. Ce jardinier sait que ses efforts (bêcher, le fumier) joints à ceux de la nature favoriseront la belle récolte, sinon… On veut souvent aller vite, trop vite, dans notre conversion, cette lecture de l'Évangile devrait nous apprendre la PATIENTE CONVERSION, le lent changement, en prenant bien soin de regarder avant notre virage en U ou notre changement de voie.

Demandons à Marie de nous assister dans la PATIENTE CONVERSION de notre cœur, de notre vie.

(Lire le texte en Lc 13, 1-9 ou aller à https://www.aelf.org, 27 octobre 2018)






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