LA VIGNE

dimanche 29 avril 2018

L'image de la vigne que Jésus emploie aujourd'hui ne nous est pas très familière sauf pour les producteurs vinicoles de certaines régions. Mais on comprend bien l'image qu'elle sous-entend.

En effet, si une personne reste collée à sa famille, elle bénéficie de tous les privilèges accordés à celle-ci. L'enfant grandit, s'émancipe, fonde un foyer mais il reste toujours enté sur ses racines, ses parents qui sont devenus papi et mamie. Jésus nous en parle : "Mais vous, déjà vous voici purifiés grâce à la parole que je vous ai dite. Demeurez en moi, comme moi en vous." Les liens de la parole, le ton de la voix, les gestes posés sont des signes familiaux indéniables. On me dit souvent que je ressemble à ma mère, je parle comme elle, je répète ses gestes ; quand on me voit, on voit "ma tante Jeannette". Mais Jésus poursuit son discours en allant plus loin dans l'image, il y a plus que la ressemblance extérieure : "Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voulez, et cela se réalisera pour vous." Vivre de Jésus, greffé à lui, c'est être avec le Père et c'est accomplir sa mission dans le monde. Demandez et cela se réalisera ! Quelle chance, quelle espérance ! "Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit et que vous soyez pour moi des disciples".

J'aime le bon vin ; ce qui fait qu'il est meilleur c'est qu'on a fait un bon émondage de la vigne, qu'on l'a bien greffée. Pour devenir bon comme Jésus, je me laisse greffer et nettoyer par son Père, par sa Parole.

(Lire le texte en Jn 15, 1-8 ou aller à http://www.aelf.org, 5e dimanche de Pâques, année B, 29 avril 2018)



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