TOI, TU ES TOUJOURS AVEC MOI

samedi 3 mars 2018

Quoi dire ? Quoi faire ? c'est la fin de semaine ! On remet trop souvent des projets que l'on voudrait bien réaliser et c'est la fin de semaine pour cela. Aujourd'hui, l'Église nous propose de lire et méditer la parabole de l'enfant prodigue.

On ne sait plus trop quoi, qui regarder dans cette histoire… le fils qui s'en va, le papa qui le reçoit à son retour, le fils jaloux. Si on hésite tellement c'est que ces deux personnages portent des ressemblances avec nous. Nous sommes parfois des fils(filles) prodigues ; nous devenons aussi des pères (mères) miséricordieux-euses. Au retour du prodigue on a ce pardon du père qui nous arrive en plein front. Son fils est pourtant déshérité, il a tout gaspillé mais l'amour paternel qui pardonne jaillit sans bon sens. Et puis on passe vite sur l'autre fils et sa crise de jalousie mais c'est là que je m'attarde pour prier car ce que dit le papa à ce fils ombrageux est de toute beauté : "TOI, MON ENFANT, TU ES TOUJOURS AVEC MOI." Que ce soit aujourd'hui mon occasion de prière.

Je ne suis pas plus parfait-e que l'autre. Je ne suis souvent ni meilleure-e, ni pire. Mais il me faut dire merci pour cet amour que Dieu me garde, malgré mes imperfections, mes fautes, mes péchés. La miséricorde part de mon frère prodigue et elle vient vers moi, le jaloux, alors que je sais reconnaître cette tendresse paternelle que Dieu me donne chaque jour, tout le temps : "TOI, MON ENFANT, TU ES TOUJOURS AVEC MOI."

(Lire le texte en Lc 15, 1-3,1-32 ou aller à www.aelf.org, 3 mars 2018)



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