TOUTE UNE MAMAN

jeudi 8 février 2018

On voit encore cela de nos jours, l'amour d'une mère pour son enfant malade. Les journaux, les médias électroniques rapportent ces épopées consenties par des parents, des familles, pour apporter la santé à un enfant de la famille. L'évangile de ce jour nous raconte l'entrevue de Jésus et d'une maman qui vient implorer pour sa fille.

La maman a réussi à s'approcher de Jésus : "Il était entré dans une maison, et il ne voulait pas qu’on le sache, mais il ne put rester inaperçu." La maman lui parle de sa fille, malade : "une petite fille possédée par un esprit impur." Mais Jésus n'est pas dans un territoire de fidèles pratiquants, il est dans la région de Tyr, un coin de païens. Il répond aux demandes de la mère : "Laisse d’abord les enfants se rassasier, car il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens." Mais ce refus, quasiment une réprimande, ne laisse pas la maman sans ressources verbales, elle ajoute : "Seigneur, les petits chiens, sous la table, mangent bien les miettes des petits enfants !" Et Jésus de vanter la foi de cette païenne, en plus de libérer sa fille du démon impur.

Des intentions pour prier… on en a souvent mais on ne sait pas toujours si cela produit du fruit, pas vrai ? alors, suivant l'exemple de cette maman, nous ne devons pas abandonner ! Nos paroles semblent parfois bien simples, bien anodines, mais elles peuvent aussi apporter du changement dans la vie d'une personne, alors je continue à dire "bonjour, merci, s'il-te-plaît…"

(Lire le texte en Mc 7, 24-30 ou aller à http://www.aelf.org, 8 février 2018)



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