JE VAIS MESURER

samedi 30 septembre 2017

Un autre mois qui s'en va ! Il a eu une fin bien drôle avec des chaleurs inhabituelles. C'est ça la vie, des surprises à goûter. On nous parle aujourd'hui, cette fois dans le prophète Zacharie, de la mesure de Jérusalem. Je me rappelle d'un terrain qu'on avait donné à un centre de jeunes. Un bout de terre à flanc de montagne, non défriché. L'arpenteur avait beau tendre sa chaîne, un arbre, un arbrisseau, un buisson, une pointe de rocher gênaient souvent l'opération. De plus, l'arpenteur avait aussi un peu trop bu ! Le beau terrain rectangulaire est devenu à la fin un quelconque espace écrasé ; il avait 4 côtés cependant.

Quand on veut mesurer c'est pour délimiter une propriété. Souvent on y ajoute un mur, une clôture pour indiquer ce droit d'être chez soi. Dieu ne veut pas qu'on mesure Jérusalem, elle doit rester accueillante, ouverte, souffrir de la multitude de personnes, d'êtres qui la composent. "Cours, et dis à ce jeune homme : Jérusalem doit rester une ville ouverte, à cause de la quantité d’hommes et de bétail qui la peupleront". Et le chef de cette ville, ce sera Dieu lui-même : "Quant à moi, je serai pour elle – oracle du Seigneur – une muraille de feu qui l’entoure, et je serai sa gloire au milieu d’elle." Plus loin, Dieu ajoutera : "Ce jour-là, des nations nombreuses s’attacheront au Seigneur ; elles seront pour moi un peuple, et j’habiterai au milieu de toi."

Enfermer Dieu en moi seul-e, l'emmurer dans ma vie, ce n'est pas lui ! Dieu aime accueillir.

(Lire le texte en Za 2, 5-9.14.15 ou aller à http://www.aelf.org, 30 septembre 2017)



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