PASSE DERRIÈRE MOI, SATAN

dimanche 3 septembre 2017

Ouf ! les lectures de ce dimanche sont difficiles à entendre. Il y a d'abord Jérémie que se sent contraint, obligé de dire le message donné par Dieu : "À longueur de journée je suis exposé à la raillerie, tout le monde se moque de moi. Chaque fois que j’ai à dire la parole, je dois crier, je dois proclamer." Mais il le fait parce que l'amour qu'il a pour Dieu est engageant : "Seigneur, tu m’as séduit, et j’ai été séduit ; tu m’as saisi, et tu as réussi." Et ce qui est pire, c'est que Jérémie aimerait bien se libérer de cette obligation, mais cela est impossible : "Mais elle était comme un feu brûlant dans mon cœur, elle était enfermée dans mes os." Un peu comme une maladie chronique dont on ne peut guérir ! Pierre vit la même chose dans l'évangile ; il ne veut pas que son Seigneur Jésus meure, il le veut toujours vivant tant il l'aime et Jésus lui dira : "Passe derrière moi, Satan ! Tu es pour moi une occasion de chute : tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes." Suivre Jésus, l'aimer c'est accepter d'aller avec lui sur le chemin de la croix, sur le chemin de l'amour, c'est avoir été séduit-e, saisi-e.

(Lire les textes en Jr 20, 7-9 ; l'évangile en Mt 16, 21-27 ou aller à http://www.aelf.org, 22e dimanche du T.O. , année A, 3 septembre 2017)





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