LA CINQUANTIÈME ANNÉE

samedi 5 août 2017

C'est dans le livre des Lévites que l'on trouve l'ensemble des lois religieuses, des fêtes à célébrer, des prescriptions légales. On a d'ailleurs commencé sa lecture hier.

Aujourd'hui, on nous parle de LA CINQUANTIÈME ANNÉE, cette année du jubilé. "Vous compterez sept semaines d’années, c’est-à-dire sept fois sept ans, soit quarante-neuf ans. (…) Vous ferez de la cinquantième année une année sainte, et vous proclamerez la libération pour tous les habitants du pays. Ce sera pour vous le jubilé". Cela se poursuit encore de nos jours avec les "années saintes", les jubilés et leurs portes saintes…

Que doit-on faire dans ce jubilé ? Dieu le dit lui-même : "vous ne ferez pas les semailles, vous ne moissonnerez pas le grain qui aura poussé tout seul, vous ne vendangerez pas la vigne non taillée… chacun de vous réintégrera sa propriété. (…) Si, dans l’intervalle, tu dois vendre ou acheter, n’exploite pas ton compatriote. Quand tu achèteras à ton compatriote, tu tiendras compte des années écoulées depuis le jubilé ; celui qui vend tiendra compte des années qui restent à courir." C'est une année de repos pour toutes les choses de la création, une année où les hommes vivent plus justement, une année dans laquelle on se pardonne les erreurs, les malversations, les exploitations.

L'Église a ses jubilés mais ne faudrait-il pas que nous entrions aussi dans ce mouvement de 50e année et le réaliser plus souvent que chaque 50 ans ?

(Lire le texte en Lv 25, 1.8-17 ou aller à http://www.aelf.org, 5 août 2017)





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