vendredi 21 juillet 2017
On a tous et toutes nos petits rituels : quand on prend notre douche, quand on se rase, quand on se peigne, quand on s'habille, quand on mange même… On n'y peut rien, il nous semble que quelque chose cloche quand on ne suit pas les procédures habituelles.
Imaginez que Moïse doit indiquer au peuple hébreu les rites d'un repas qui le sauvera de l'oppresseur, l'Égyptien. Cette cérémonie spéciale est une pierre de calendrier : "Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois, il marquera pour vous le commencement de l’année." Et puis viennent le repas en famille, la grosseur de l'agneau, la manière de le faire grandir, la façon de le cuire : "tout sera rôti au feu, y compris la tête, les jarrets et les entrailles", le costume à porter : "la ceinture aux reins, les sandales aux pieds, le bâton à la main." Mais surtout, il y a le signe sauveur, le sang de l'agneau mis sur les linteaux, un sang qui préservera de la mort : "On prendra du sang, que l’on mettra sur les deux montants et sur le linteau des maisons où on le mangera." Des rites qui deviendront un rappel, un mémorial : "Ce jour-là sera pour vous un mémorial. Vous en ferez pour le Seigneur une fête de pèlerinage."
C'est encore ce même repas de l'Agneau qui nous procure la vie aujourd'hui, c'est encore un mémorial, une fête de pèlerinage car nous sommes en marche vers le ciel, notre Terre promise, à nous croyant-e-s.
(Lire le texte en Ex 11, 10-12.14 ou aller à http://www.aelf.org, 21 juillet 2017)fin article - 2304 affichages depuis le 21 Jul 2017