vendredi 5 mai 2017
Devant certains phénomènes climatiques, face à un spectacle artistique, au sein d'une compétition, on arrive parfois à manquer de mots ; on reste muet-te. Si parfois, face à une tragédie, un accident, c'est la stupeur qui nous cloue le bec en d'autres occasions, ce sera l'émerveillement… on devient sans mots.
Les compagnons de Paul de Tarse ont vécu cela sur la route de Damas. Paul allait, porteur de mandats d'arrêts, de persécutions, contre les ami-e-s de Jésus. En bon disciple de Gamaliel, il ne pouvait accepter cette nouvelle Voie pour rejoindre Dieu. Si nous connaissons la "rage au volant" de certains conducteurs, Paul "était toujours animé d’une rage meurtrière contre les disciples du Seigneur." Mais Dieu l'attendait dans un éblouissement : "soudain une lumière venant du ciel l’enveloppa de sa clarté.
Il fut précipité à terre ; il entendit une voix." On sait la suite, sa cécité, son instruction religieuse catholique par Ananie, sa conversion. Muets de stupeur, ses compagnons le voient maintenant prêcher ce qu'il devait bannir ! Allez comprendre les chemins de Dieu !!! "Il passa quelques jours à Damas avec les disciples et, sans plus attendre, il proclamait Jésus dans les synagogues, affirmant que celui-ci est le Fils de Dieu".
Si je reste parfois et même souvent sceptique devant de telles conversions, de tels revirements de conduite, ça existe encore… un tel, une telle était alcoolique et après une session AA, la sobriété dure et perdure ; l'autre était dans la drogue, une thérapie en centre de réhabilitation l'a rendu-e abstinent-e… Je prie pour que la conversion dure aussi chez moi, face à mon péché…
(Lire le texte en Ac 9, 1-20 ou aller à http://www.aelf.org, 5 mai 2017)fin article - 2025 affichages depuis le 5 May 2017