lundi 25 avril 2011
Dans certaines circonstances, les témoins pleuvent, dans d'autres, il faut compter les témoins en laissant de très longs espaces. Parfois on a peur de témoigner, parfois on craint le ridicule en témoignant, souvent il y a indifférence ou manque d'altruisme. Pour les Apôtres il a fallu attendre l'événement de la Pentecôte qui ouvrira leur bouche. Auparavant, c'est comme si Jésus, y allait d'une lente découverte de sa personne, d'une longue cicatrisation de leurs déceptions, d'un long cheminement pour ancrer l'adhésion complète. Ils avaient vécu avec Judas et sa perte, ils savaient la bravade de Pierre, son reniement et son repentir, ils se connaissaient chacun, apeurés, claustrés dans le Cénacle. Chaque fois que Jésus se révèle à des gens, après sa résurrection, il en fait des témoins. Aux femmes, ce matin, il dira : "Soyez sans crainte, allez annoncer à mes frères qu'ils doivent se rendre en Galilée : c'est là qu'ils me verront." (cf. Mt 28, 8-15) Celui/celle à qui Jésus se montre devient TÉMOIN !
JE PRIE
Seigneur, je me tiens parmi ces femmes que tu rencontres ce matin et je te laisse seulement me saluer...
Seigneur, j'entends souvent les paroles de l'ange qui me dit où te trouver, donne-moi la force de changer de direction.
Seigneur, témoigner de toi ce n'est pas si simple aujourd'hui. Donne-moi l'audace et la verve du témoin.
Seigneur, si tu venais te montrer à moi après ta résurrection, que me demanderais-tu comme témoignage ?
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