dimanche 18 décembre 2016
Dans une semaine on se souhaitera nos vœux pour Noël. Que le temps passe vite ! Mais avons-nous complètement fini notre préparation intérieure, notre formation pour l'accueil de Celui qui vient ? Les préparatifs ? Sûrement non si je regarde la hâte des personnes qui circulent aux abords des centres d'achats. L'Église nous propose une dernière icône pour méditer : ce jeune couple de fiancés, Marie et Joseph.
Tous les textes de ce jour sont centrés sur Marie et Joseph. Depuis Isaïe qui nous présente Marie comme cette " vierge [qui] est enceinte, elle enfantera un fils, qu’elle appellera Emmanuel", jusqu'à Joseph qui se fait dire, cette fois dans l'évangile du jour : "ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint", notre esprit raisonneur ne vaut plus rien, nos connaissances biologiques s'écrasent. Et quand je pense à Joseph, un "homme juste", de la lignée de David et à Jésus que l'apôtre Paul nous présente comme "Fils qui, selon la chair, est né de la descendance de David et, selon l’Esprit de sainteté, a été établi dans sa puissance de Fils de Dieu par sa résurrection d’entre les morts, lui, Jésus Christ, notre Seigneur", là je ne peux que m'arrêter pour prier l'Esprit de me faire vivre ce mystère.
Je prie aujourd'hui en union avec tous-toutes les expatrié-e-s, les réfugié-e-s, les gens d'Alep qui s'en vont et ne s'en vont plus, toutes les personnes qui hésitent dans leur foi, toutes celles qui ne comprennent pas…
(Lire les textes en Is 7, 10-16 ; Paul aux Romains, Rm 1, 1-7 et Mt 1, 18-24 pour l'évangile ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 18 décembre 2016, 4e dimanche de l'avent, A)
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