mardi 22 novembre 2016
Les gens de la campagne, les vrais agriculteurs, sentent quand L'HEURE DE LA MOISSON est arrivée. Ils ont des signes de reconnaissance que nous, citadin-e-s, ne comprenons pas. Dans la suite de la lecture de l'Apocalypse, il y a ce temps de la moisson aussi… le temps de voir Dieu.
Cela nous est raconté encore de façon poétique : "sur cette nuée, quelqu’un siégeait, qui semblait un Fils d’homme." Alors un autre ange [lui] dira : "Lance ta faucille et moissonne : elle est venue, L’HEURE DE LA MOISSON." Et il y en aura d'autres qui feront la moisson. La terre est ainsi moissonnée et la vigne vendangée. Une belle image qui se termine, selon moi, de façon inattendue : "…jeta la vendange dans la cuve immense de la fureur de Dieu." Cela cadre mal avec l'année que nous venons de terminer…. L'Année de la MISÉRICORDE. Mais il faut dire que la crainte de Dieu, la peur de Dieu, le Dieu vengeur, le Dieu punisseur ont été longtemps des figures qui veillaient sur la conduite des chrétien-ne-s. Heureusement cela est d'une autre époque.
Je sais que la moisson arrivera un jour… je sais que la MISÉRICORDE sera plus forte que la faute. Je redis au Seigneur tout le foi j'ai de son amour pour moi, il a donné sa vie pour me conduire vers le Père qui m'attend, les bras ouverts.
(Lire le texte en Ap 14, 14-19 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 22 novembre 2016)fin article - 2232 affichages depuis le 22 Nov 2016