jeudi 23 juin 2016
Ça sent de plus en plus les vacances chez les jeunes… les cours d'école sont désertes, les autobus jaunes clignotent moins, la circulation devient plus fluide et on vit déjà la fête qui approche.
Dans la lecture, nous avons un exemple de déportation, d'EXIL.
Le roi Jékonias "fit ce qui est mal aux yeux du Seigneur, tout comme avait fait son père". Attaqué par le roi de Babylone, Nabucodonosor, il doit déclarer sa défaite : "Alors, Jékonias, roi de Juda, avec sa mère, ses serviteurs, ses officiers et ses dignitaires, se rendit au roi de Babylone, qui les fit prisonniers." Le nouveau vainqueur pille la ville et les trésors du Temple ; "on ne laissa sur place que la population la plus pauvre".
C'est l'EXIL, la déportation de Jérusalem vers Babylone : "Tous les soldats, au nombre de sept mille, les artisans et les forgerons au nombre de mille, tous ceux qui pouvaient combattre, furent déportés à Babylone par le roi Nabucodonosor."
Ma prière de ce jour va pour les exilé-e-s, les réfugié-e-s. C'est un phénomène qui a ému tout le monde entier : des migrants qui meurent en mer par dizaines… S'ils sont sauvés, ils iront vivre parqués dans des enclos ou ils seront repoussés ! Je prie pour que mon cœur devienne accueillant, qu'il fasse quelque chose… un peu comme le Pape François.
(Lire le texte en 2 R 24, 8-17 ou aller à http://aelf.org/office-messe, 23 juin 2016)
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