jeudi 12 mai 2016
Dans la vie de tous les jours, nous nous rangeons, parfois non officiellement, dans des groupes, des clans. On nous voit prendre parti pour telle ou telle équipe de hockey, de baseball, de soccer… On se range derrière une étiquette politique… on se qualifie de catholique pratiquant-e, non pratiquant-e, occasionnel-le… on aime facebook ou non… on tweet ou non… Pensons seulement aux guerres des clans qui occasionnent tant de décès dans ces groupes de motards, de mafieux…
Paul est traduit devant le tribunal du commandant romain, en présence des chefs religieux. "Sachant que le Conseil suprême se répartissait entre sadducéens et pharisiens", il jouera de finesse. Il sait les oppositions des groupes, car lui-même "Frères, moi, je suis pharisien, fils de pharisiens", et provoquera une bataille de mots et d'idées : "C’est à cause de notre espérance, la résurrection des morts, que je passe en jugement." Et c'est parti pour une longue discussion, tellement que le commandant le remet au cachot par précautions.
Je prie aujourd'hui non pas pour les divisions qui existent et qui jalonnent notre vie. Je prie pour savoir les vivre dans la sérénité, dans une franche vitalité, sans écraser l'autre, sans me rendre nerveux-euse, sans me décourager, sans abandonner mon travail de témoin de l'Évangile. Comme le Père, je vis la Miséricorde…
(Lire le texte en Ac 22,30 ; 23, 6-11 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 12 mai 2016)
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