CAR IL EST MON FRÈRE

vendredi 26 février 2016

On revient sur nos pas dans le 1er Testament pour lire, de nouveau, l'histoire de Joseph. Ce récit nous rappelle Jésus qui sera aussi vendu par un de ses amis.

Joseph est choyé par son papa, il lui a donné une belle tunique : "Israël, c’est-à-dire Jacob, aimait Joseph plus que tous ses autres enfants, parce qu’il était le fils de sa vieillesse et il lui fit faire une tunique de grand prix." On sait aussi que les inégalités dans la fratrie ça engendre souvent des jalousies tenaces : "ses autres fils se mirent à détester celui-ci." Et on se remémore la suite… envoyé vers ses frères, Joseph sera mis dans une citerne sans eau puis vendu à des Ismaélites en route vers l'Égypte. Ses frères auraient pu le tuer mais Juda leur avait dit : "Vendons-le plutôt aux Ismaélites et ne portons pas la main sur lui, CAR IL EST NOTRE FRÈRE, notre propre chair."

Facile de lire ce texte et de se l'approprier en pensant surtout à nos inégalités sociales, familiales même. On aime celui-ci, celle-là ; on invite celui-ci mais pas celle-là ; on donne des nouvelles par personnes interposées ; on fait des exclusions. Quand on passe à la famille humaine, il y a les bons et les méchants, ceux, celles qui pensent comme moi et les autres. Pourtant Jésus nous a dit que nous sommes tous frères et sœurs d'un même Père. Oui je redis souvent, aujourd'hui, ce bout de phrase : "c'est mon frère, c'est ma soeur."

(Lire le texte en Gn 37, 3-4.12-13.17-28 ou aller à http://aelf.org/office-messe, 26 février 2016)



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