UNE GRANDE DOULEUR

samedi 23 janvier 2016

La lecture de ce jour pourrait être une illustration de ce que plusieurs ont probablement regardé à la télévision hier, les funérailles de René Angélil. Douleur, chagrin et admiration se mêlent dans notre esprit.

Les guerres de conquête se continuent, certains régiments gagnent du terrain dont celui de David, alors que d'autres compagnies (Saül et Jonathan) en perdent. On vient annoncer à David : "Le peuple s’est enfui du champ de bataille ; beaucoup d’entre eux sont tombés et sont morts. Et même Saül et son fils Jonathan sont morts !" Une perte terrible ! David "arracha et déchira ses vêtements, et tous les hommes qui étaient avec lui firent de même. Ils se lamentèrent, pleurèrent et jeûnèrent jusqu’au soir". Puis suivra l'éloge funèbre de David pour ces valeureux combattants, ces vaillants guerriers… un peu comme les témoignages qu'on entend lors des funérailles. "Comment sont-ils tombés, les héros ? Saül et Jonathan, aimables, pleins de charme, ni dans la vie ni dans la mort ne furent séparés, plus rapides que les aigles, plus vaillants que les lions". Des éloges vibrants d'émotion, d'amour surtout : "J’ai le cœur serré à cause de toi, mon frère Jonathan. Tu étais plein d’affection pour moi, et ton amitié pour moi était merveille plus grande que l’amour des femmes !"

Et moi ? Qu'est-ce que je dis de mon Dieu qui bataille avec moi, qui meurt pour moi, qui se fait nourriture pour moi ? Qu'est-ce que je laisse comme espace à son Esprit qui veut chanter en moi ?

(Lire le texte en 2 S 1, 1-4.11-12.19.23-27 ou aller à http://aelf.org/office-messe, 23 janvier 2016)





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