mardi 28 septembre 2010
Il y a de ces jours où tout semble ensoleillé, mais l'automne avec ses jours de pluie lancinante, ses longues heures à rester coincé dans la maison, en attendant une éclaircie... ça me fait penser à JOB qui maudit le jour de sa naissance.(Job 3,1-3) "Pourquoi ne suis-je pas mort dès le ventre maternel, n'ai-je pas péri aussitôt après ma naissance ? Pourquoi s'est-il trouvé deux genoux pour me recevoir, deux seins pour m'allaiter?"
Pourtant que peut-on changer dans l'atmosphère changeante de la pluie, du soleil, de la neige, des pousses verdoyantes du printemps ? Je ne me rappelle plus quel chansonnier avait composé un chant qui ressemblait à ceci :
Sol, do, mi, tombe la pluie
Sol, mi, do, en flaques d'eau
Fa, la, ré, j'suis tout mouillé
Sol, do, mi, tombe la pluie
Les peureux s'en vont chez eux
Car la pluie c'est fait pour les gueux,
Les enfants, les poètes heureux
Et moi, j'en remercie le bon Dieu.
Tout est dans le ton de sa vie, morose ou rose, joyeux ou hargneux.
Que cette journée toute en grisaille suscite en nous le goût de sortir de notre coquille.
Et je prie :
Garde-nous, Seigneur, dans l'affection fraternelle, que nous rivalisions de respect les uns pour les autres.
Suscite en nous, Seigneur, une générosité nouvelle, que nous soyons serviteurs les uns des autres.
(Prière adaptée de La prière pénitentielle avant l'eucharistie, no 10, Gilles Lindsay, f.s.g., prêtre)
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