LE JOUR

samedi 6 décembre 2014

Dans certains pays d'Europe, jadis et peut-être même aujourd'hui, on fête saint Nicolas, celui qui apporte les cadeaux. Pour nous, ce saint Nicolas sera le Messie, celui que Dieu enverra pour faire que tous nos malheurs deviendront prospérité, que les ténèbres seront JOUR lumineux.

Mais encore faut-il faire connaître notre petitesse : "À l’appel de ton cri, le Seigneur te fera grâce. Dès qu’il t’aura entendu, il te répondra."
Difficile, de nos jours, d'avouer son incompétence, ses incapacités, de reconnaître ses limites, de féliciter celui ou celle qui fait mieux que nous. Pourtant, dans notre démarche de foi, le seul moyen de grandir c'est de s'abaisser, le seul moyen de prospérer c'est de perdre, le seul moyen de commander c'est d'obéir… comme Lui, Jésus.

Tout arrive avec le Messie : "Tes oreilles entendront derrière toi une parole : Voici le chemin, prends-le !, et cela, que tu ailles à droite ou à gauche." Semence abondante, bon bétail, excellent fourrage, pain, un ruisseau plein d'eau et surtout du soleil ! "La lune brillera comme le soleil, le soleil brillera sept fois plus, – autant que sept jours de lumière – LE JOUR où le Seigneur pansera les plaies de son peuple et guérira ses meurtrissures".

Alors, je me mets en marche vers LE JOUR ! Dans la simplicité de mon humanité, dans la foi de ma certitude de le trouver car je le cherche encore et encore, dans la joie de la lumière (7 fois plus brillante) qui éclairera toute ma vie : Noël.

(Lire le texte en Is 30, 19-21.23-26 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 6 décembre 2014)



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