PAREILS, PAS PAREILS

dimanche 17 août 2014

Si on se rappelle ce jeu de notre enfance, on se remémore aussi que les chances étaient bien minimes pour le PAREIL. Quand on fait le tour du monde de race blanche, les chances de trouver un PAREIL sont fort rares… les fameux sosies… ; même des jumeaux identiques portent des différences visibles. C'est ce que nous enseignent les lectures de ce dimanche.
Il y a plein de personnes PAS PAREILLES qui nous sont en fait des étrangers, des étrangères. Et les membres de nos familles elles ? Mises à part les "mères poules" qui tentent d'enlever tout élan à leur progéniture, celle-là leur cache bien des jardins secrets. Dieu nous voit étrangers, PAS PAREILLES et c'est là qu'il nous sauve, qu'il nous aime : "Les étrangers qui se sont attachés au service du Seigneur (…) Je les rendrai heureux dans ma maison de prière." Et dans l'Évangile, cette Cananéenne qui se fait aussi petite que le chiot qui mange les miettes tombées de la table, elle nous communique sa grande foi. Aujourd'hui, je veux essayer de voir mes différences sociales, physiques, religieuses non pas comme des PAS PAREILLES mais comme des routes parallèles qui conduisent à Dieu.
(Lire les textes en Is 56, 1.6-7; Mt 15, 21-28 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 17 août 2014, 20e dimanche T.O., année A)





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