Lundi 11 août 2014
Les mots me manquent ; je ne sais pas comment dire ; les plus belles paroles ne peuvent pas décrire. Et plus à la mode on dit : WOW ! Notre science, notre culture littéraire ne peuvent rivaliser avec la GLOIRE DU SEIGNEUR.
C'est cette visite d'Ézékiel (un autre prophète) qui me conduit à méditer ainsi : "Le cinquième jour du quatrième mois, dans la cinquième année qui suivit la déportation à Babylone du roi Jékonias, la parole de Dieu fut adressée au prêtre Ézékiel, dans le pays des Chaldéens, au bord du fleuve Kebar, et la main du Seigneur se posa sur lui. J'ai eu cette vision (…)" Même si la précision temporelle est claire, la description qui suivra est, on ne peut plus, mystique, surnaturelle. "…un gros nuage, irradié par une succession d'éclairs, et, au milieu, comme un scintillement de vermeil. Au centre, on aurait dit quatre Vivants qui ressemblaient à des hommes. Ils avaient chacun quatre faces et quatre ailes. (…) Au-dessus de cette voûte, il y avait comme un trône, qui ressemblait à du saphir ; et, sur ce trône, quelqu'un qui avait l'aspect d'un homme (…) À partir de ses reins, au-dessus et au-dessous, j'ai vu quelque chose comme un feu qui irradiait tout autour. Comme l'arc-en-ciel dans la nuée un jour de pluie, ainsi apparaissait ce rayonnement : c'était le reflet de LA GLOIRE DU SEIGNEUR". C'est tellement irréel, immatériel que je préfère agir comme le prophète : "En voyant cela, je tombai la face contre terre."
Je contemple cette action de Dieu dans ma vie, je la loue, je dis merci et je prie. Si je suis artiste, je m'essaie à en faire un tableau.
(Lire le texte en Ez 1, 2-6.24-28 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 11 août 2014)
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